Les PDIM ne pouvant couvrir à elles seules, en plus de l'entretien, qu'une production maximale de 12 à 15 kg de lait par vache et par jour, les VLHP doivent recevoir en complément des sources de PDIA.
Ces protéines indégradables (dans le rumen), sont nécessairement bien digestibles (clans l'intestin grêle) et fort bien pourvues en acides aminés indispensables.
En effet, elle doivent constituer un ensemble équilibré avec les PDIM, en vue de soutenir la protéo-synthèse mammaire, de manière d'autant plus obligatoire et rigoureuse que celle-ci est plus intense. Les protéines microbiennes sont relativement déficientes en méthionine.
De ce fait, les sources de protéines indégradables riches en méthionine sont intéressantes, telles que les drêches de brasserie ou le gluten d'amidonnerie.
En outre, celui-ci contient en abondance de la proline qui permettrait une épargne métabolique d'arginine à laquelle on attribue un effet favorable sur la synthèse de somatotropine et donc sur la production laitière.
De façon générale, chez les VLHP, on a intérêt à utiliser des protéines indégradables de qualité, telles que le tourteau de soja (qui gagne à être amélioré pour des ruminants grâce à un léger surtraitement thermique à 130° C), foin de luzerne ou farine de luzerne déshydratée (dont les protéines ont été insolubilisées au cours du séchage).
De façon générale, chez les VLHP, on a intérêt à utiliser des protéines indégradables de qualité, telles que le tourteau de soja (qui gagne à être amélioré pour des ruminants grâce à un léger surtraitement thermique à 130° C), foin de luzerne ou farine de luzerne déshydratée (dont les protéines ont été insolubilisées au cours du séchage).
En raison des risques potentiels de transmission de l'Encé-phalopathie Spongiforme Bovine (BSE) ou "maladie de la vache folle",
l'emploi de farines animales est à présent interdit chez les ruminants.
Une augmentation mesurée de l'indé- gradabilité protéique peut être obtenue par des traitements spécifiques ménagés, soit par des acides, soit surtout par le formol (solution de for-maldéhyde, notamment selon le procédé de l'IXRA), soit encore par les tanins (par exemple en utilisant les "eaux blanches" dérivées de la technologie du bois de châtaignier aggloméré, (voir figure 35).
Pour parfaire la supplémentation azotée chez les VLHP en début de lactation (DL), il est aussi possible de recourir aux acides aminés de synthèse, sous forme protégée vis-à-vis de la dégradation microbienne rumi-nale par polymérisation ou enrobage ; en milieu acide, dans la caillette, ils sont prévus pour redevenir disponibles. Comme les déficits résiduels sont habituellement multiples, il faut alors obligatoirement associer au moins la lysine (de l'ordre de 25 à 30 g/VL/j) et la méthionine (environ 15 g/VL/j), sinon la phénylalanine, la thréonine, la valine... Ainsi, l'alimentation azotée des VLHP-DL retrouve les mêmes règles de l'équilibre des acides aminés indispensables que chez les monogastriques.