Le coût alimentaire du kg de lait,
qui représenterait en moyenne 53 à 55 p. 100 du prix de revient total, s'atténue d'abord fortement à mesure que s'élève le niveau de production, grâce à un meilleur amortissement des frais d'élevage et d'entretien.
Ainsi, venant d'une valeur infinie à production nulle. il passe par un minimum avant de remonter légèrement à haut niveau de production, en raison de l'augmentation du prix moyen de I'UF consommée et d'une faible perte de rendement alimentaire.
Cette dimi-nution d'efficacité alimentaire s'ex-plique d'abord par une baisse de digestibilité de 4 p. 100 par tranche de niveau alimentaire égale à l'entre-tien (mais dont les conséquences énergétiques s'amoindrissent vers 1,8 p. 100 à cause d'une plus petite déperdition en méthane). Elle résulte aussi, en apparence, d'une certaine déviation du partage de l'énergie nette au profit de l'adipogenèse et au détriment de la sécrétion lactée ; mais en fait le rendement énergétique glo-bal reste à peu près constant.
En pra-tique, cette assez modeste perte apparente de rendement est prise en
compte en surévaluant quelque peu le besoin énergétique relatif à haut niveau de production (alors qu'il s'agit d'une baisse de l'efficacité alimentaire).
compte en surévaluant quelque peu le besoin énergétique relatif à haut niveau de production (alors qu'il s'agit d'une baisse de l'efficacité alimentaire).
Pour obtenir une bonne rentabilité, en même temps que les meilleurs résultats techniques et sanitaires, il importe en premier lieu de disposer d'excellents fourrages qui assurent, avec un complément d'équilibre bien adapté, une couverture déjà large des besoins de production, au-delà de l'entretien.
En outre, la complémentation de production doit être suffisante pour permettre l'expression totale du potentiel génétique parce qu'alors le coût marginal du lait reste généralement bénéficitaire, même si la marge nette par kg de lait produit à haut niveau de sécrétion est quelque peu plus restreinte qu'à niveau moyen.Ainsi. la recherche d'un revenu supérieur exige de réaliser tout l'investissement nécessaire, y compris sous forme de concentré tant que celui-ci reste rentable.
En conséquence, le coût de concentré par kg de lait est un critère économique imparfait car il prévient mal du bénéfice total (voir figure 3).
La rentabilité de l'élevage laitier est étroitement liée à la maîtrise du coût alimentaire du kilogramme de lait et à l'expression totale du potentiel génétique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire