Le syndrome de la "vache couchée" ou de la rampante" fournit un bon exemple étiologie assez caractéristique des affections A la différence du schéma simple : une maladie = 1 agent = 1 traitement spécifique, une même maladie métabolique peut reconnaître des causes très variées plus ou moins lointaines, plus ou moins associées, selon les circonstances et les exploitations. Le diagnostic doit donc être établi mesure", en fonction de chaque cas particulier, à partir d'une étude approfondie de la conduite du rationnement pour détecter les erreurs alimentaires réellement responsables. En fait, on a généralement affaire à une de malfaiteurs" avec de nombreuses interactions qu'il faut identifier pour parvenir à une prévention efficace. Ainsi, dans le cas présent, une même parésie ou de paralysie en période peut impliquer sur le seul plan alimentaire :
• toute cause d'insuffisance hépatique : sous-alimentation brutale à l'origine d'un fort amaigrissement, déficit en carence en soufre (précurseur de méthionine), excès
d'azote et toute autre intoxication chronique, telle que cétose ou
• toute carence conditionnée en magnésium, lors d'amaigrissement ou de surcharge alimentaire en azote en potassium, en soufre ;
• les déséquilibres phosphocal-ciques induisant une hypocalcémie, éventuellement compliquée de te ou de myosite ;
• un déficit en sélénium susceptible de se manifester par des lésoins musculaires à l'occasion du vêlage. Au-delà des contrôles alimentaires suffisamment étendus et précis, il peut être nécessaire de recourir à des investigations analytiques complémentaires, telles que :
- urée et corps cétoniques dans le lait,
- et activités plasma-tiques d'enzymes spécifiques du foie : (alanine (ALT), sor- déshydrogénase, gammagluta- transférase (traduisant davantage des troubles des vaisseaux biliaires),
- activité sanguine de la glulathion peroxydase (indicateur d'un déficit en sélénium).
Même, il est envisageable de pratiquer des biopsies hépatiques en vue de déterminer le degré de stéatose ou de dégénérescence du foie.
Figure 64 Magnésium et hypocalcémie de parathormone "! on D calcium
sulfate A • • . . . ... . osseux hydroxylation de la vitamine
amaigrissement stéatose hépatique
"syndrome de la vache hypocalcémie puerpérale
Figure 64 bis La rétention placentaire
par suralimentation ante-partum
par hypocalcémie et/ou (subcliniques)
par carence en vitamine A et carotènes
par carence en vitamine E et sélénium
par un déséquilibre des acides gras essentiels (excès d'acide iinolénique)
Figure 65 Intérêts de l'apport de vitamine E et de sélénium
• per os pendant le tarissement mg/j de vitamine E 1 mg/j de sélénium.
eVou injection de 50 mg/j de sélénium 3 semaines avant vêlage . non délivrance • infertilité •
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