L'application pratique des règles pré-cédentes d'apports alimentaires de glucides fermentescibles et de protéines dégradables en quantités suffisantes, égales, synchrones et disponibles simultanément aux microbes, 24 h sur 24, entraîne des contraintes de rationnement d'une rigueur modulable selon les matières premières et le mode de distribution de la ration.
• Avec des sources rapides, à disponibilité quasi immédiate pour les microbes (tels que les sucres solubles d'une part, et l'ammoniac' ou l'urée d'autre part), cette rigueur doit être maximale avec une ingestion très fractionnée et largement étalée, en nombreux petits repas, par exemple grâce à des systèmes à lécher ou sous forme de rations mélangées (comme
l'ensilage de maïs-urée) permettant. une consommation très répartie dans le temps, autant que possible au sein de repas équilibrés.
• Avec des sources rapides, à disponibilité quasi immédiate pour les microbes (tels que les sucres solubles d'une part, et l'ammoniac' ou l'urée d'autre part), cette rigueur doit être maximale avec une ingestion très fractionnée et largement étalée, en nombreux petits repas, par exemple grâce à des systèmes à lécher ou sous forme de rations mélangées (comme
l'ensilage de maïs-urée) permettant. une consommation très répartie dans le temps, autant que possible au sein de repas équilibrés.
• Avec des sources progressives, il apparaît, au contraire, plus de souplesse d'utilisation.
Celles-ci assurent en effet d'elles-mêmes une disponibilité prolongée, et donc plus facilement synchrone, de l'énergie et de l'azote nécessaires aux microbes ru-minaux.
Se manifeste alors l'intérêt particulier des glucides moyennement fermentescibles (amidons de maïs ou de sorgho sous forme de grains murs et secs, cellulose de pulpes d'agrumes ou de betteraves, son de blé...) et des protéines à dégradabilité modérée (luzerne, gluten, soja...) (voir tableau 10 et figure 14).
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