L'efficacité de la microflore digestive est tributaire de la fourniture conjointe de :
• glucides fermentescibles, qui représentent la source énergétique essen-tielle des microbes., conditionnant toute leur activité métabolique et déterminant leur "faim d'azote". Au-delà de leur récupération d'énergie, les microbes provoquent une perte calorique (chaleur de fermentation) et abandonnent des déchets inutilisables par eux : les acides gras volatils qui seront des substrats énergétiques majeurs pour le ruminant ;
• protéines dégradables (ou en partie azote non protéique) permettant à la microflore (si elle dispose de suffisamment d'énergie) d'assurer l'élaboration de ses propres protéines. Ainsi, cette microflore peut croître et multiplier, en suscitant une "faim d'énergie", au profit d'une digestion rumi-nale plus active.
Par conséquent, les approvision nements en glucides fermentes-cibles et en protéines dégradables
doivent être :
- suffisants pour un métabolisme microbien intense au bénéfice d'une plus forte récupération énergétique et protéique par le ruminant ;
- égalisés entre eux puisque selon la loi générale du facteur limitant, c'est le plus faiblement disponible qui réduit à son niveau l'efficacité globale et condamne au gaspillage
-l'excédent de glucides fermentes-cibles ou de protéines dégradables, selon le cas ;
- simultanés puisque les microbes ont besoin en même temps d'énergie et d'azote sans possibilité de stockage et avec une espérance de vie de quelques heures.
• glucides fermentescibles, qui représentent la source énergétique essen-tielle des microbes., conditionnant toute leur activité métabolique et déterminant leur "faim d'azote". Au-delà de leur récupération d'énergie, les microbes provoquent une perte calorique (chaleur de fermentation) et abandonnent des déchets inutilisables par eux : les acides gras volatils qui seront des substrats énergétiques majeurs pour le ruminant ;
• protéines dégradables (ou en partie azote non protéique) permettant à la microflore (si elle dispose de suffisamment d'énergie) d'assurer l'élaboration de ses propres protéines. Ainsi, cette microflore peut croître et multiplier, en suscitant une "faim d'énergie", au profit d'une digestion rumi-nale plus active.
Par conséquent, les approvision nements en glucides fermentes-cibles et en protéines dégradables
doivent être :
- suffisants pour un métabolisme microbien intense au bénéfice d'une plus forte récupération énergétique et protéique par le ruminant ;
- égalisés entre eux puisque selon la loi générale du facteur limitant, c'est le plus faiblement disponible qui réduit à son niveau l'efficacité globale et condamne au gaspillage
-l'excédent de glucides fermentes-cibles ou de protéines dégradables, selon le cas ;
- simultanés puisque les microbes ont besoin en même temps d'énergie et d'azote sans possibilité de stockage et avec une espérance de vie de quelques heures.
Cette indispensable simultanéité des approvisionnements microbiens en énergie et en azote impose le synchronisme des apports de glucides fermentescibles et de protéines dégradables. Encore faut-il une même vitesse de mise à disposition (fermentescibilité et dé-gradabilié) pour les microbes ("réac- tivité"), à moins de décaler judicieusement les apports de protéines et de glucides pour parvenir au même résultat. Pour le mieux, chaque repas doit être équilibré en vue du meilleur métabolisme microbien. Ainsi ressort l'avantage des rations mélangées, complètes ou semi-complètes qui associent fourrages et concentrés, glucides fermentescibles et protéines dégradables ;
- en continu, tout au long du nyc-thémère afin de soutenir une activité microbienne de haut niveau, régulière et permanente, globalement très efficace.
- en continu, tout au long du nyc-thémère afin de soutenir une activité microbienne de haut niveau, régulière et permanente, globalement très efficace.
Ceci est bien préférable pour le rendement alimentaire, l'équilibre des nutriments récupérés par le ruminant et la sécurité sanitaire.
L'alternance de phases de suralimentation microbienne (à l'occasion de la distribution abondante de concentrés en salle de traite) et de périodes de disette condamne à une activité
microbienne amoindrie et inefficace.
En pratique, il faut donc une distribution très étalée dans le temps, "en petite monnaie", grâce à de nombreux petits repas bien repartis au cours de la journée.
D'ailleurs, quand la vache le peut, notamment lors de la libre disposition d'une ration complète,
elle tend spontanement a faire 10 à 12 repas par jour, depuis tôt le matin jusque tard le soir. Dans ces conditions, la nécessité de fournir simultanément des sources énergétiques et azotées de même "réactivité" ruminale devient moins impéra- tive (voir figure 13).
elle tend spontanement a faire 10 à 12 repas par jour, depuis tôt le matin jusque tard le soir. Dans ces conditions, la nécessité de fournir simultanément des sources énergétiques et azotées de même "réactivité" ruminale devient moins impéra- tive (voir figure 13).
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