lundi 11 juillet 2011

CORTICOTHERAPIE EN DERMATOLOGIE DES PETITS MAMMIFERES DE COMPAGNIE

L’utilisation des anti-inflammatoires est rarement nécessaire en dermatologie des petits mammifères de compagnie. Les antihistaminiques sont même dangereux chez le lapin et les rongeurs et peuvent être même responsables de bronchoconstriction chez le cobaye.

Les corticoïdes n’ont à notre avis aucune indication en dermatologie des rongeurs et du lapin,car la quasi-totalité des dermatoses prurigineuses sont d’origine parasitaire ou fongique, et le traitement étiologique est largement suffisant,d’autant plus que la toxicité des corticoïdes est
réelle dans ces espèces et peut se traduire par un syndrome respiratoire aigu,une maladie de Tyzzer
(chez le hamster),des entéropathies et même un syndrome de Cushing iatrogène chez le lapin.

EFFETS SECONDAIRES ET CONTRE-INDICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE

Les effets thérape utiques des corticostéroïdes (anti-inflammatoires,anti-allergiq ues, immunomodulateurs) s’expriment à des doses bien supérieures aux normes physiologiques
de ces molécules. Les effets secondaires observés sont liés soit à l’exacerbation des effets physiologiques des corticoïdes soit à l’apparition d’autres effets liés à l’importance des doses utilisées.

 
EFFETSSECONDAIRESACOURTTERME
Les complications réelles de la corticothérapie à court terme (moins de quatre jours avec une forme d’action immédiate) sont peu fréquentes et peu importantes.

dimanche 10 juillet 2011

LES DERMOCORTICOIDES

Les dermocortcoides d ésignent les corticoides appliqu és localement sous forme de lotions, crèmes nombreuses préparations associées à des antibiotiques,des antiparasitaires,des antifongiques…. La banalisation de leur utilisation,le non-respect de leurs indications et contre-indications sont à l’origine d’effets secondaires non négligeables. Or,les dermocorticoïdes sont de remarquables topiques à condition de bien cerner leurs indications.

samedi 9 juillet 2011

UTILISATION RAISONNEE DES CORTICOIDES EN CANCEROLOGIE CUTANEE DES CARNIVORES DOMESTIQUES

Contrairement à un usage longtemps r épandu,les coricoides ont,en fait.un nombre limit é d’indications dans le domaine de la cancérologie vétérinaire.
Ils peuvent être prescrits pour leur action anti-tumorale réelle (mais sur un nombre très limité de types tumoraux) et en prévention de quelques uns des effets secondaires liés à la chimiothérapie. L’utilisation abusive des corticoïdes (surtout les formes retard) sur tous les types tumoraux (parfois même sans connaissance de la nature histologique) ne devrait plus être de règle de nos jours. L’utilisation d’autres modalités thérapeutiques plus efficaces devrait peu à peu les cantonner à leurs réelles indications. Ceci est d’autant plus vrai que leurs effets secondaires sont non négligeables lors d’utilisation prolongée.

CHOIX DU CORTICOiDE PAR VOIE ORALE
Dans les protocoles de corticothérapie en voie orale proposés ci-dessous,seule la prednisolone est mentionnée. Cependant :
•La prednisone est efficace mais elle ne possède pas d’AMM vétérinaire. •Nous n’avons pas d’expérience personnelle avec la methylprednisolone mais celle-ci possède un mécanisme d’action cellulaire identique à la prednisolone ainsi qu’une durée de freination hypothalamo-hypophysaire identique. Elle peut donc également être prescrite
à  la place de la prednisolone avec un ajustement de la dose car son pouvoir anti-inflammatoire est plus élevé:0,8 mg/kg de methylprednisolone équivaut à 1 mg/kg de prednisolone.
       PRESCRIPTION DES CORTICOiDES POUR LEUR  ACTION
ANTI-TUMORALE
 
Les corticoïdes sont capables d’engendrer une cytolyse ou un effet cytostatique réel lors de proliférations tumorales lymphoïdes (lymphome malin, leucémies lymphoïdes et myélome multiple). Ils possèdent alors un effet cycle-dépendant. Pour cette action,ils se fixent sur des récepteurs protéiques dans le cytoplasme des cellules tumorales et favorisent par un mécanisme inconnu la mort cellulaire par apoptose.
LYMPHOMES (autres que T-épithéliotropes)

Drogues de choix:prednisolone
Doses classiques:1 mg/kg/j en une prise par jour pendant 7 à 28 jours (induction) puis 1 mg/kg/2 jours (maintenance)
Résultats:En monochimiothérapie,les corticoïdes permettent d’obtenir une rémission clinique dans 40 à 50 % des cas de lymphomes ganglionnaires multicentriques chez le chien. Cette rémission est malheureusement de courte durée avec une médiane de survie variant de 1 à 2 mois seulement. De bien meilleurs résultats sont obtenus avec des protocoles de polychimiothérapie (incluant les corticoïdes) type protocole de Cotter ou COPLA. Ils permettent d’obtenir un taux de rémission de l’ordre de 80 % avec une survie médiane de 12 à 18 mois.

Remarques

MYCOSIS FUNGOIDES

Drogues de choix:prednisolone en association avec les rétinoïdes de synthèse Doses classiques:prednisolone :0,5 à 1 mg/kg en 1 prise par jour                            
                                            acitrétine :1 à 3 mg/kg en 1 prise par jour




AUTRES INDICATIONS DERMATOLOGIQUES

Les cortico'ides sont aussi indiqu é s dans de nombreuses dermatoses à médiation
immunologique et aussi néoplasiques. Très souvent, leur prescription souvent longue


nécessite une surveillance thérapeutique étroite. Parmi les nombreuses indications,il convient de citer :
  •la panniculite nodulaire stérile
•la cellulite juvénile pyogranulomateuse,en association avec une antibiothérapie systémique
•la pyodermite pyotraumatique,en association avec une antibiothérapie systémique •les vascularites
•la dermatomyosite,en association avec la pentoxifylline
•le mastocytome multicentrique,le plus souvent associé à d’autres molécules anti-cancéreuses comme la lomustine
•le lymphome cutané T épithéliotrope,aussi associé à d’autres molécules anti-cancéreuses comme l’acitrétine ou la lomustine



Généralement,la posologie d’induction est en moyenne de 1 à 2 mg/kg/jour en une prise pour la prednisone et la prednisolone, et de 0,8 à 1,6 mg/kg/jour en une prise pour la méthylprednisolone. La durée de cette phase d’induction est variable selon les diverses entités (en moyenne plusieurs semaines). Après une phase aboutissant à une phase de stabilisation ou de rémission, le thérapeute adaptera cette posologie en la diminuant et en la prescrivant tous les 2 à 3 jours en fonction de


vendredi 8 juillet 2011

CORTICOTHERAPIE ETDERMATITES AUTO-IMMUNES

Les dermatites auto-immunes (DAI) repr ésentent un ensemble complexe de dermatoses,ayant en commun l’existence de mécanismes d’auto-immunisation vis à vis des composants peau. Il s’agit d’entités rares, causes peu fréquentes de consultation en dermatologie des carnivores domestiques. Leur traitement fait appel à une immunomodulation, potentiellement dangereuse pour l’animal,qui doit toujours être mise en place de façon mesurée et raisonnée.

PRÉALABLES AVANT LA MISE EN PLACE D’UNE
CORTICOTHÉRAPIEPOURLETRAITEMENTD’UNEDAICHEZ LECHIEN

CERTAINES REGLES GÉNÉRALES DOIVENT ETRE SUIVIES :
En premier lieu,il faudra être sûr du diagnostic,ce qui implique une anamnèse et une clinique compatibles, l’élimination des autres hypothèses diagnostiques, et un diagnostic (histopathologique,voire immunologique) de certitude ou fortement évocateur.

En second lieu,le traitement doit être raisonné :il faudra recourir aux drogues les moins toxiques, préférer l’utilisation d’associations médicamenteuses,qui permettent parfois de réduire les effets secondaires à long terme,adapter le traitement en fonction des propriétaires (administration facile, coût...).

En plus du traitement médical,il sera toujours bon d’identifier et d’éviter si possible les causes aggravantes et/ou déclenchantes (DAI photosensibles ou d’origine médicamenteuse).

L’utilisation concomitante de shampooings est toujours intéressante pour réhydrater la peau et éliminer squames et croûtes.
Une récente étude nord-américaine suggère d’utiliser systématiquement une antibiothérapie au début du traitement immunosuppresseur. Cette association permettrait d’augmenter la survie des chiens atteints de pemphigus foliacé.

Il faut également s’assurer de la coopération du propriétaire,et l’impliquer dans la dermatose de son animal :des visites de suivi régulières sont indispensables.

UTILISATION DES CORTICO'iDES EN PRÉSENCE D’UNE DAI
Les glucocorticoïdes sont indiscutablement l’arme de choix en cas de DAI. En effet,ils présentent une action rapide,polyvalente et un coût relativement faible. Leur utilisation doit cependant être raisonnée,car ils peuvent provoquer des effets secondaires,d’autant plus que les doses nécessaires sont souvent importantes et administrées au long cours.
Leur mode d’action dans les DAI est complexe. Ils diminuent la synthèse d’auto-anticorps anormaux,la lymphoblastogenèse,la fonction des neutrophiles,la fabrication du complément et le dépôt des immun-complexes,par baisse de leur passage à travers l’endothélium vasculaire et la membrane basale. Aux posologie utilisées en pratique,leurs effets bénéfiques seraient plus liés à leur action anti-inflammatoire qu’à une réelle immunosuppression.

Les règles générales d’utilisation des glucocorticoïdes sont résumées dans le tableau I. 


 
On utilisera des substances administrables per os,et qui peuvent être prescrites à jours alternés. La prednisolone et la méthylprednisolone sont les molécules de choix. Les doses d’induction varient : prednisolone (2 à 4 mg/kg/j), méthylprednisolone (1,6 à 3,2 mg/kg/j), dexaméthasone (0,25 à 0,75 mg/kg/j) ou triamcinolone (0,2 à 0,7 mg/kg/j). Les trois premières sont utilisables en jours alternés,les deux dernières ne le sont pas. Ces doses doivent être progressivement réduites dès le contrôle des lésions:on administrera le médicament un jour sur deux pendant une à deux semaines, puis on diminuera la dose de 30 à 50 pour cent tous les quinze jours. Le but est d’atteindre la dose la plus faible possible,administrée le moins souvent possible pour contrôler les signes dermatologiques.

Il faut également envisager le recours en association à d’autres immunomodulateurs, qui permettent au long cours une épargne corticoïde.

EXEMPLE D’UTILISATION : PROTOCOLE DE  TRAITEMENT
DU PEMPHIGUS FOLIACÉ

Le pemphigus foliacé est,après
le lupus érythémateux, la DAI la plus fréquente chez le chien. Nous proposons dans la figure suivante une approche thérapeutique pratique de cette
dermatose.




 
REMARQUES

La voie parentérale est de peu d’utilité car peu précise,avec des effets variables dans le temps. En outre, les effets secondaires apparaissent
rapidement dans ces maladies chroniques nécessitant
un traitement prolongé.

La corticothérapie pulsée,qui consiste à administrer de fortes doses de corticoïdes par voie intraveineuse pendant de courtes périodes, a été peu étudiée en médecine vétérinaire. Chez l’homme,il ne semble pas qu’elle permette des résultats statistiquement plus
intéressants que les protocoles classiques.
L’utilisation des dermocorticoïdes doit toujours
être envisagée, surtout pour les formes localisées
(exemple : lupus cutané, pemphigus érythémateux),
mais également pour les formes généralisées,
si l’animal est docile. Une récente étude chez l’homme
a en effet montré que l’application de dermocorticoïdes
de classe I sur les lésions bulleuses de pemphigoïde
bulleuse était aussi efficace, aussi rapidement, mais
présentait beaucoup moins d’effets secondaires au long
cours que la corticothérapie par voie générale.

CONCLUSION : SUIVI DU PATIENT

Pour ces dermatites nécessitant une immunomodulation au long cours, des visites de réévaluation fréquentes sont indispensables. Lors de ces visites,le clinicien devra vérifier l’état cutané, et également s’attacher à dépister un début d’intolérance au traitement (bactériurie, polyuropolydipsie,polyphagie,glycémie,…).



jeudi 7 juillet 2011

UTILISATION DES CORTICOIDES DANS LE TRAITEMENT DES OTITES DU CHIEN ET DU CHAT

Les cortico'ides sont le plus souvent utilisés dans le traitement des otites sous la forme de
choisir une stratégie complète de thérapeutique anti-inflammatoire lors d’otite,afin de trouver le juste milieu entre soulagement et facilitation de l’infection.

INTÉRETS ET LIMITES DE LA CORTICOTHÉRAPIE DANS LE
TRAITEMENTDESOTITES


Les corticoïdes agissant à tous les stades de l’inflammation (phases vasculaire,cellulaire et fibrose), ils trouvent leur place dans le traitement de toutes les formes d’otites. L’action sur l’œdème est intéressante parce qu’elle permet de lever l’obstruction canalaire et offre la possibilité de visualiser les conduits dans leur intégralité (et de les nettoyer). L’action antalgique permet de faire plus rapidement des soins locaux et évite les conduites agressives de l’animal. L’action
d’inhibition sur toutes les sécrétions auriculaires est aussi très intéressante parce qu’elle limite les phases de nettoyage et les proliférations infectieuses. Les corticoïdes



UTILISATION DES CORTICOIDES DANS LE TRAITEMENT DES DERMATITES ALLERGIQUES DU CHIEN ET DU CHAT

La corticothérapie a longtemps été le seul outil thérapeutique de la gestion des deratites
 
charge des dermatites prurigineuses du chien et du chat. Afin de limiter ces abus le discours sur le traitement des dermatites allergiques est souvent perçu comme la présentation des moyens pour ne plus faire appel aux corticoïdes. Le traitement des dermatites allergiques ne se limite pas à des attitudes aussi radicales. Il doit être adapté à chaque cas (chaque chien et chaque propriétaire) et les corticoïdes ont une place très importante qu’il faut maîtriser et expliquer. Trop souvent,la prescription des corticoïdes dans le cadre des dermatites allergiques se limite à une approche mixte qui consiste à traiter la poussée puis administrer une corticothérapie à jours alternés, qui ressemble plus à un sevrage qu’à un traitement au long cours. Il est en fait nécessaire de distinguer le traitement de la crise et le traitement au long cours d’une dermatite allergique.

INDICATIONS
La corticothérapie est indiquée dans le traitement de la plupart des dermatites allergiques, à l’exception de certains accidents médicamenteux comme l’érythème polymorphe ou le syndrome de Lyell. Trop souvent,l’abord de la corticothérapie est simplifié et réduit à une posologie de prednisone ou de prednisolone. Or il existe de nombreuses possibilités différentes en termes de posologie,de protocoles thérapeutiques,de molécules ou de galénique.
CHEZ LE CHIEN
 Urticaire et angiœdème
Même s’ils sont souvent prescrits,les corticoïdes ne sont pas indispensables au traitement en première intention des urticaires aiguës. En effet,
ces lésions sont souvent fugaces ou de contrôle aisé avec des anti-histaminiques (anti-H1). Par contre le recours à des corticoïdes d’action rapide est indispensable lors d’angiœdème facial, le risque d’asphyxie par œdème laryngé ou de choc anaphylactique étant toujours possible. Lors d’urticaire chronique,la priorité est donnée à la recherche étiologique, même si elle s’avère décevante dans la majorité des cas. Le traitement


symptomatique repose surtout sur la recherche d’un anti-histaminique efficace.
 DAPP

mardi 5 juillet 2011

Starting Cattle on Feed


I. THE PROGRAM
A recommended program for handling newly purchased feeder cattle upon
their arrival at their new feedlot home is presented. Naturally, it would be
expected that most feedlot operators would plan to impose various modifications
in this program. However, it is quite a workable program when followed in
principle.


samedi 2 juillet 2011

Clinical Examination of the Male Genital System

Introduction
The majority of male cattle are castrated, and in these animals the genital system acts chiefly as a conduit for the passage of urine.
Breeding bulls are an important part of the herd. 
To be effective sires, bulls must be in good health, have a satisfactory conformation and be free, as far as known, from genetic defects.
They should also have a good libido, be able to mount and achieve intromission of the erect penis into the cow’s vagina.
They must be able to ejaculate semen of sufficient quality to fertilise the ova of healthy cows.
In order to establish that a bull has these qualities a comprehensive and methodical examination is necessary.
Applied anatomy



The anatomy of the male genital system is illustrated in (Fig. 11.1). Details of the anatomy of individual genital organs are described below under ‘Clinical examination’. 
Signalment of the case
Details of this can be useful in the diagnosis of male breeding problems.
Although puberty may be reached at 9 months, bulls are generally not used as sires until they are 18 months of age or over.
Younger animals may have a poorly developed libido and poor semen quality.
Excessive use of very young animals may also compromise sperm production.
Libido may fall off in older bulls, and heavy bulls may have physical difficulty in mounting to
serve.
Some strains of Hereford bulls have a poorly developed libido.
History of the case
The general history of the case will have been discussed earlier in the diagnostic process.
The owner should be questioned to determine the nature of any current fertility problem, the origin of the bull and his past performance.
The following questions should be asked:
(1) Has the bull been recently purchased?
If so are details available of his past performance?
Has he ever sired a calf?
When was he last known to have sired a calf?
(2) Has the bull been in good general health? 
Has he lost condition recently?
Have there been any signs of lameness or other orthopaedic abnormality?
(3) Did his herd of origin have any past fertility problems?
What was its health status?
Was the herd known to be free from bovine virus diarrhoea infection and other diseases which may affect fertility?
What is the disease status of his present herd?
(4) Has the bull served cows presented to him individually (in hand) or has he been running with
the herd?
(5) If serving cows individually, has he been frightened in any way?
Are the staff handling him experienced in their work?
(6) How many female animals was he running with?
Is he still with them and if not when was he removed from their group?
Has normal oestrus behaviour been observed in the group? 
Have they been bred from successfully before?
(7) What is the condition of the female animals?
If in poor condition for how long has this been a problem?
Has the cause of their poor condition been investigated?
(8) Has the bull been seen to serve? Was his service behaviour normal?
Were any specific abnormalities during service noticed?
In many cases close observation of service may not have been undertaken and the owner may be unaware of important details of service behaviour.
(9) Has pregnancy diagnosis been undertaken on the animals with which the bull has been running?
What method of pregnancy diagnosis was used and was it capable of diagnosing early pregnancy (at 30 days)?
(10) Have the female animals been exposed subsequently to another bull? Has the other bull bred with them successfully?
Observation of the patient
The bull should be quietly observed to see if any obvious abnormalities which might affect his breeding ability are visible.
Few reproductive problems in the male are visible externally. 
Obvious lameness could affect his ability to serve.
Gross abnormalities in scrotal size or a disparity in testicular size may be visible, but must be confirmed and investigated during the full clinical examination.